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Des techniques anti-cellulite désormais interdites

Article publié le 13/04/2011 à 17:41

Cette actualité est archivée et date de avril 2011.
Les informations qu'elle présente sont donc à considérer à date de publication ou à vérifier.

Un rapport de la HAS jugeait certaines techniques non chirurgicales d'élimination de la cellulite trop dangereuses. Dans un décret publié au J.O le 12 avril, le ministère de la santé a ainsi interdit la plupart des techniques de lyse adipocytaire à visée esthétique.

Des techniques anti-cellulite désormais interdites
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Des complication graves

Pour la Haute Autorité de santé (HAS), le bilan est sans appel. À la suite de "complications graves" perçues chez 23 patients, 10 d'entre eux ayant dus passer par le bloc chirurgical, les techniques dites invasives pour le traitement de la cellulite ont ainsi été déclarées comme pouvant présenter un danger grave pour la santé humaine.

De la même façon, certaines techniques externes (non invasives), tels que le le recours au laser ou aux ultrasons focalisés, ont été montrés du doigt "en raison de la suspicion de danger grave" qu'elles représentent.

Une interdiction dans la foulée

Suite à ce rapport, le ministère de la santé à pris ses responsabilités et à immédiatement publié un décret interdisant lesdites techniques, considérant au même titre que la HAS que " la question de la sécurité est la seule à considérer". Sont ainsi dorénavant interdites  les techniques de lyse adipocytaire à visée esthétique suivantes :

  •  lyse adipocytaire utilisant des injections de solutions hypo-osmolaires ;
  •  lyse adipocytaire utilisant des injections de produits lipolytiques (phosphatidylcholine ou déoxycholate de sodium) ;
  • lyse adipocytaire utilisant des injections de mélanges mésothérapeutiques ;
  • lyse adipocytaire utilisant la carboxythérapie.

De la même façon le décret pris le 11 avril et publié au Journal Officiel (JO) du 12 avril 2011 interdit "la mise en œuvre des techniques à visée lipolytique utilisant des agents physiques externes". Est ainsi visé le recours aux ultrasons focalisés, aux lasers, aux infrarouges, ou encore à la radiofréquence.

Un décret contesté

Si l'interdiction est fortement applaudit par les chirurgiens plastiques, il s'agit d'un coup dur pour les esthéticiens, dermatologues et autres médecins esthétiques. Pour les patients, le recours à la liposuccion, aux différentes crème amincissantes ou aux techniques de "modelages et de "palper-rouler" sont toujours possibles.

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