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Facebook, un outil de lutte contre les fraudes à l’assurance maladie

Article publié le 30/10/2013 à 12:02

Cette actualité est archivée et date de octobre 2013.
Les informations qu'elle présente sont donc à considérer à date de publication ou à vérifier.

En utilisant les réseaux sociaux notamment Facebook, la Sécurité sociale italienne (INPS), parvient désormais à détecter certaines fraudes aux arrêts et congés maladies. En France, un système similaire de détection des fraudes pourrait être mis en place.

Facebook, un outil de lutte contre les fraudes à l’assurance maladie
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Des statuts Facebook compromettants

Dans un article du 28 octobre, le magazine Challenges revient sur une pratique de lutte contre les abus sociaux 2.0.

Depuis plusieurs années, l’Istituto Nazionale della Previdenza Sociale (INPS), l’équivalent transalpin de notre sécurité sociale, utilise les réseaux sociaux pour lutter contre les fraudes des particuliers.

Les statuts Facebook seraient ainsi, un bon moyen pour détecter, dans un premier temps, les potentiels fraudeurs. Par exemple, une personne en arrêt-maladie qui publierait sur son profil public des éléments relatifs à une sortie, une soirée ou encore un voyage correspondant aux horaires où elle est censée rester chez elle, pourrait faire l’objet d’une enquête approfondie.

Pour rappel en France, lors d’un arrêt-maladie et sauf en cas d’examens médicaux ou cas particulier, le patient doit être présent à son domicile de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h.

Un système de croisement de données en masse

Pour détecter ces données, l’INPS a fait appel aux services d’une société spécialisée dans le traitement de données en masse, Terradata. En croisant ainsi de nombreuses données, les agents de l’INPS peuvent définir et affiner certains critères de recherche antifraude.

En définissant des dates clefs par exemple comme les grands weekends, les jours de soldes ou les vacances scolaires et en regroupant les statuts publiés publiquement, les agents parviennent à élaborer des listes d’arrêts-maladie suspects.

Utilisée en Italie et aux États-Unis, la méthode pourrait également séduire les autorités françaises, assure un responsable de Teradata au magazine Challenges. Très attaché à la sécurité des données privées, l’État français n’a pour le moment lancé aucun appel vers ce type d’entreprises.

(Image : Flickr - Franco Bouly/CC-by-nd-2.0).

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