La malnutrition infantile, enfin prise en compte ?

Article publié le 16/05/2013 à 17:43

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À Paris, les 14 et 15 mai derniers, s'est déroulée la conférence internationale de la malnutrition infantile, un problème qui serait responsable de 30 % des décès des enfants de moins de 5 ans en Afrique subsaharienne.

Conférence internationale : 3 objectifs principaux

Pour la première fois, une conférence internationale sur la malnutrition infantile en Afrique subsaharienne a été organisée.

Le but des organisateurs que sont l'Unicef, le ministère des Affaires étrangères, l'agence française de développement, la fondation Bill et Melinda Gates, action contre la faim, médecins sans frontières et l'ONG ALIMA est de montrer qu'il est possible d'éradiquer ce problème si les moyens nécessaires sont mis en place.

Les 14 et 15 mai derniers, à la maison internationale, à Paris, 3 objectifs principaux ont été mis en avant : mettre en place des stratégies de luttes efficaces, mettre la nutrition au cœur des politiques publiques de santé et encourager les financements pour les interventions.

Selon Noël Zaghre, conseiller régional de l'Unicef en nutrition pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique Australe « pour lutter contre la malnutrition, il faut arriver à aller de la vision antérieure qui était une vision de santé, vers une vision plus élargie » qui associerait les mesures de santé à l'agriculture.

La malnutrition infantile en chiffres

La malnutrition est un fléau qui occupe une place importante dans le monde, de fait, au total 52 millions d'enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë et 29 millions d'entre eux seraient atteints de la forme la plus sévère.

Autres chiffres, dans les pays en développement, la malnutrition chronique touche 165 millions d'enfants de moins de 5 ans. En Afrique subsaharienne par exemple, 30 % des décès des enfants âgés de moins de 5 ans sont causés par la malnutrition chronique.

Crédits photo : Extrait du programme de la conférence (© unicef)