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Les pilules de 3e génération ne seront plus remboursées dès le 31 mars

Article publié le 08/01/2013 à 14:39

Cette actualité est archivée et date de janvier 2013.
Les informations qu'elle présente sont donc à considérer à date de publication ou à vérifier.

La polémique qui fait rage en ce moment contre les pilules de 3e génération a déjà fait débat en 1995. Le ministère de la Santé a décidé d’annuler le remboursement de ces pilules, mais l’ANSM exclut le retrait de ces contraceptifs.

Les pilules de 3e génération ne seront plus remboursées dès le 31 mars
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Les pilules de 3e génération au cœur d’une polémique

Après quelques plaintes et plusieurs études reliant les pilules de 3e génération à plusieurs décès entre 2005 et 2012, le débat refait surface. Déjà en 1995, des recherches avaient révélé des risques d’augmentation de phlébite ou d’embolie pulmonaire.

Selon les chercheurs, ces pilules augmenteraient la résistance du système anticoagulant naturel du sang, contrairement à celles de seconde génération pour lesquelles ce ne serait que partiel.

En France, ce type de contraceptif reste largement prescrit, malgré les risques qu’il provoque. De fait, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé la fin du remboursement des pilules 3e génération pour le 31 mars prochain.

La ministre demande également à l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) « que la pilule de deuxième génération soit systématiquement privilégiée, sauf situations particulières ».

Un retrait exclut

Le directeur général de l’ANSM, Dominique Maraninchi, dans une interview, exclut une suspension de la commercialisation de ces pilules.

Selon lui, « la suspension brutale pourrait générer de sérieux risques sanitaires avec des conséquences de grande ampleur en termes de grossesses non désirées et d’IVG ».

Il ajoute que cet acte pourrait être compris « comme une remise en cause de la contraception par pilule dans sa globalité ». Plusieurs autres rencontres entre l’agence et des spécialistes sont prévues.

Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France, estime qu’il est impossible de « dérembourser des médicaments parce qu’ils sont dangereux sans les retirer du marché ». Selon lui, « il faut donc aller au bout de cette logique et les suspendre ».

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