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À Saint-Etienne le contrôle des ambulanciers fait polémique

Article publié le 08/03/2011 à 15:22

Cette actualité est archivée et date de mars 2011.
Les informations qu'elle présente sont donc à considérer à date de publication ou à vérifier.

Qualifiés par le préfet de la Loire d'indispensables, les contrôles effectuées sur les ambulanciers le 03 mars dernier par les forces conjointes de police, de la CPAM et de l'ARS font l'objet de vives critiques. Principal objet d'indignation, la présence de patients au moment des contrôles.

À Saint-Etienne le contrôle des ambulanciers fait polémique
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Des patients également contrôlés

Pour les ambulanciers, au delà d'un contrôle qui aurait pu paraitre en somme toute banal , l'intervention des forces de l'ordre alors que certains patients étaient encore à l'intérieur de l'ambulance reste inacceptable. De plus, outre un contrôle des conditions conditions de sécurité et d’hygiène des véhicules, les autorités auraient également contrôlé les prescriptions médicales des patients transportés. Parmi ces patients, une petite fille de 4 ans alors accompagnée au bloc opératoire. Les ambulanciers dénoncent ainsi un manque de décence envers les patients, sans aucun respect du secret médical et de la vie privée des patients.

Une procédure normale pour les autorités

Pour le préfet de Loire, Pierre Soubelet et le directeur général de la CPAM Loire, ces contrôles ont été fait "dans le souci permanent de respecter les personnes transportées". Ont ainsi été contrôlés : "les papiers des véhicules, des conducteurs et des accompagnateurs ont été vérifiés par les forces de police, le contrôle du mode de transport et de la conformité des équipages".

En réponse aux indignations des ambulanciers et patients, le préfet botte en touche en appuyant essentiellement sur l'importance des contrôle des ambulanciers. "Il n’y a aucune raison valable pour que les ambulanciers et les taxis réalisant des transports sanitaires soient exonérés de l’obligation de respecter les lois et règlements en vigueur". Au contraire, même. "D'après le préfet, la moitié des véhicules contrôlés étaient en infraction allant de l'absence de matériel médical complet, à la  non-présentation du bon de transport, ne passant par "l'exercice illégal de la profession de taxi".

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