Un programme forme et diététique par la CPAM de Brive

Article publié le 07/02/2012 à 14:48

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En Corrèze (19), la CPAM et la mutualité française mettent en place des ateliers santé "Forme et diététique" dans les locaux brivois. Via ce programme, les deux organismes souhaitent développer une approche plus saine du bien-être et de la perte de poids.

Un programme santé en 23 séances

Prônant tout l'intérêt d'une démarche "personnelle et naturelle" pour résoudre les problèmes de surpoids, la Caisse primaire d'assurance maladie de Correze (CPAM 19) et la Mutualité française, ont mis en place en il y a quelques années un programme santé baptisé "forme et diététique".

Dans le détail, le programme s'adresse essentiellement aux "femmes ou des hommes âgés de 25 à 60 ans qui, pour des raisons différentes, ont pris du surpoids et veulent s'en sortir autrement que médicalement ou en se faisant violence" explique Arnaud Grousset, un responsable de la Mutualité française.

Au total, un programme complet comporte 23 séances pour 22 euros. Les séances se veulent pratiques et théoriques. 10 ont trait à la diététique, 10 à l'activité physique et trois sont dédiés à la libre parole. Chacune de ces séances est animé par un professionnel (diététicien, éducateur sportif, ou psychologue) spécialement formé pour ce public.

Deux sessions sont ainsi organisées chaque année pour une quinzaine de places chacune. Pour des raisons d'efficacité, les candidats doivent d'abord passer un entretien auprès de la CPAM et de la Mutualité avant de pouvoir participer à l'une des sessions.

Un programme intéressant, mais peu généralisable

Malgré toute l'efficacité du programme, son coût d'organisation (4000 euros en moyenne) et la disponibilité de personnel qualifié ne lui permettent pas d'être élargi.

Ainsi, les sessions ne sont programmées qu'à l'antenne de Brive-la-Gaillarde. Un cantonnement que ne peuvent que regretter les responsables du projet, impuissants.

Nous sommes obligés de les centraliser dans les locaux équipés dont nous disposons à Brive. Bien sûr, nous pourrions envisager d'intervenir à Tulle et à Ussel, voire ailleurs dans le département. Mais nous n'en avons pas les moyens humains et financiers" confie ainsi Arnaud Grousset à un quotidien local.