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Un vaccin curatif contre le VIH va être testé à Marseille

Article publié le 30/01/2013 à 18:44

Cette actualité est archivée et date de janvier 2013.
Les informations qu'elle présente sont donc à considérer à date de publication ou à vérifier.

Le 29 janvier, l’AP-HM a annoncé le début des essais cliniques sur l’homme d’un vaccin contre le VIH. Il s’agit d’une réelle avancée pour la médecine et d’un nouvel espoir, mais les scientifiques restent prudents.

Un vaccin curatif contre le VIH va être testé à Marseille
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Des tests pour un vaccin contre le VIH

L’assistance publique – hôpitaux de Marseille (AP-HM), va procéder au test d’un nouveau vaccin contre les VIH. Ces essais cliniques seront réalisés sur 48 patients volontaires divisés en 4 groupes.

Ils seront d’abord vaccinés 3 fois à un mois d’intervalle et devront ensuite arrêter leur trithérapie pendant 2 mois.

Les 4 groupes permettront au docteur Isabelle Ravaux et à son équipe d’évaluer la dose de vaccin optimale pour les personnes atteintes du sida.

La protéine visée par ces tests est la protéine « Tat » pour « transactivating », fonctionnant d’après le professeur Erwann Lorat, qui a présenté l’essai clinique dans un hôpital de Marseille, comme le « garde du corps des cellules infectées ».

S’il s’avère efficace, le vaccin permettrait ainsi de neutraliser ces protéines et de traiter par la suite directement les cellules infectées.

Les professionnels appellent à la prudence

Malgré ce vaccin qui pourrait s’il fonctionne remplacer la trithérapie, les scientifiques restent méfiants. Selon le chercheur à l’origine de l’expérimentation, « ce n’est pas la fin du sida ».

Le directeur de l’agence nationale de recherche sur le sida (Anrs), Jean-François Delfraissy, rappelle également que dans le monde, « 25 à 26 essais vaccinaux » sont actuellement menés et il ajoute qu’il est nécessaire d’être « prudent dans les messages » délivrés aux patients.

Si cette première expérimentation est concluante, de nouveaux tests seront mis en place en janvier 2014, sur 80 personnes cette fois. Une moitié des volontaires recevra alors un placebo et l’autre le vrai vaccin.

Plusieurs années seront encore nécessaires avant de savoir si ce vaccin est une réussite ou non.

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