Cette actualité est archivée et date de décembre 2013.
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Le 19 décembre dernier, la ministre de la Santé s’est prononcée contre la vente en grande distribution de médicaments sans ordonnance. Cette décision ravit les pharmaciens, mais la grande distribution se défend.
Le 19 décembre dernier et après plusieurs mois d’enquête, l’Autorité de la concurrence a publié un avis favorable sur la vente de médicaments sans ordonnance en grande surface.
Bruno Lasserre, président de l’Autorité de la concurrence, explique que la vente de ces médicaments en grande distribution permettrait une plus grande transparence sur les prix et serait une nouvelle source d’économies pour les patients.
Pour l’agence, la libéralisation des ventes n’entrainerait pas de grosse divergence sur les tarifs appliqués étant donné que des différences de prix allant de 1 à 4 euros sont déjà pratiquées dans les pharmacies.
La ministre de la Santé Marisol Touraine a déclaré, dans un communiqué, qu’elle était contre la vente en grande distribution de médicaments sans ordonnance. Selon elle, « le monopole officinal sur les médicaments » permet à la France « de sécuriser la dispensation de ces médicaments et d’agir efficacement contre la contrefaçon »
Michel-Édouard Leclerc, patron des supermarchés Leclerc, est satisfait de l’avis de l’Autorité de la concurrence.
Pour convaincre la ministre de la Santé Marisol Touraine, Michel-Édouard Leclerc déclare être conscient « qu’un médicament n’est pas un produit comme un autre ». Il propose donc de « vendre ces produits dans des rayons de parapharmacie, à condition que cette vente soit placée sous l’autorité d’un diplômé de pharmacie ».
Il reste étonné par la décision de la ministre qu’il trouve « incohérente » puisque la vente des médicaments sur internet est autorisée par le gouvernement.
Pour prouver aux Français que les médicaments du pays ne sont pas les plus chers d’Europe, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a indiqué qu’une étude allait être menée dans 80 % des pharmacies de France.
Le but de cette étude est de fournir des fourchettes de prix aux consommateurs pour prouver que les prix des médicaments n’ont rien d’abusif.
(Crédit image : © JPC-PROD - Fotolia.com)
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