Cette actualité est archivée et date de juillet 2012.
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À Givet, dans les Ardennes, la direction de la CPAM demande aux jeunes agents de considérer les propositions de mutations à Charleville-Mézières. La population et les agents eux-mêmes craignent une fermeture progressive de l'antenne de la CPAM.
La direction de l'antenne de la CPAM de Givet, ville des Ardennes, encourage les jeunes agents à accepter les mutations à Charleville-Mézières. Ces derniers n'acceptent pas cette décision et se sont rendus en délégation à la mairie de Givet pour tenter de l'inverser.
Selon une représentante de la CGT, « la direction vient de conseiller aux jeunes de demander leur mutation au siège à Charleville-Mézières. S'ils ne le font pas, ils seront mutés d'office. Selon la direction, il n'y a plus d'avenir à Givet. »
Elle ajoute que « les anciens resteront à Givet en attendant leur retraite. Ils ne seront pas remplacés et dans deux ans, l'antenne de Givet est morte ».
Après avoir écouté les salariés et leurs représentants, le maire de Givet, Claude Wallendorff, a décidé d'écrire au directeur de la CPAM, de la caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM), au ministre des Affaires sociales et au député de la circonscription pour leur demander de l'aide.
Le maire a annoncé clairement sa position, il « refuse catégoriquement cette proposition » qui à terme « aura pour conséquence de réduire les effectifs et d'aboutir à la fermeture du centre de Givet ».
Si la décision était maintenue, la ville perdrait 19 emplois et un service public rendu à la population. Le maire en est même venu à qualifier le comportement de la direction de la CPAM de « scandaleux, voire inhumain ».
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