Cette actualité est archivée et date de octobre 2011.
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Ce samedi, le principal syndicat des masseurs-kinésithérapeutes, la FFMKR, adopté à une faible majorité le projet d'accord de l'Assurance maladie. Le principe de libre installation et les tarifs des actes remboursés pourraient ainsi être revus.
Les négociations entre l'assurance maladie et les masseurs kinésithérapeutes libéraux s'annoncent encore périlleuses, pour autant le vote en congrès de la FFMKR, premier syndicat de la profession en faveur du projet d'accord présenté semble quelque peu débloquer la situation.
Des résultats positifs donc pour l'assurance maladie mais à nuancer par la très faible majorité (51,71 %) qui s'est dégagé du vote. Par ailleurs, l'autre syndicat professionnel le plus important, l'UNSMKL ne s'est pas encore positionné sur le projet.
Si la validation du projet d'accord est si difficile, c'est que dans ses dispositions, il modifie considérablement les règles en vigueur.
Les dispositions les plus controversées concernent les actes de kinésithérapie (AMK) et la prise en charge par l'organisme public. En effet le texte prévoit une augmentation des tarifs de ces AMK pris en charge par la Sécurité sociale de 5,6 %. Une hausse largement insuffisante au sens de la profession.
Autre nouveauté, la libre installation pourrait ainsi disparaitre. Ainsi dans les zones surdotées, il ne sera pas possible pour un nouveau professionnel de s'installer sauf en cas de départ, au préalable, d'un confrère. En contrepartie, des aides financières à l'installation sont prévues pour ceux désirant s'installer dans des zones sous-dotées, le projet prévoyant par ailleurs un "élargissement des zones sous-dotées qui bénéficieront des mesures d’incitation à l’installation ".
Enfin, le texte prévoit une "revalorisation l'indemnité forfaitaire de déplacement (IFD) de 2 à 2,50 euros" après négociations avec le FFMKR.
Parlant d'un vote "prudent et conventionnel", la FFMKR tient néanmoins à mettre en garde l'union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM). "En aucun cas ce vote ne peut-être considéré comme satisfaisant pour la profession et, devant cette situation, la FFMKR demande aux caisses et au gouvernement de prendre leurs responsabilités afin de rassurer urgemment les 70000 masseurs-kinésithérapeutes sans cesse attaqués et de rendre à la profession toute son attrait dans l’intérêt des patients" prévient elle dans un communiqué diffusé sur son site Internet.
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