Cette actualité est archivée et date de décembre 2013.
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Lors de la Journée mondiale de la lutte contre le sida, la ministre de la Santé a annoncé que le prix des préservatifs allait diminuer. Pour certains cette décision est un bon début, mais elle est loin d'être suffisante.
Conscient de l'importance des préservatifs dans la lutte contre le sida, le gouvernement a annoncé, lors de la Journée mondiale du sida, une baisse des prix de ce moyen de contraception.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a expliqué dans un entretien au Journal du Dimanche « qu'au lieu d'augmenter au 1er janvier comme cela était prévu », la TVA appliquée aux préservatifs va baisser. Cette dernière devrait passer de 7 % à 5,5 %.
En clair, cette baisse devrait représenter entre 10 et 20 centimes par boîte, explique la ministre. Selon elle, « cela devrait à la fois inciter les jeunes et les moins jeunes à mieux se protéger et favoriser la contraception ».
Sur Europe1, Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale des recherches sur le sida (ANRS) a salué cette décision du gouvernement.
Pour l'association AIDES, première association française de lutte contre le sida et les hépatites virales en France, cette annonce n'est « qu'une goutte d'eau » comparée aux efforts nécessaires en matière de dépistage et de prévention. Cette idée est aussi partagée par Laura Pora, responsable d'Act Up Paris.
Dans une interview à 20minutes, le président de AIDES, Bruno Spire, explique que l'augmentation des subventions aux associations aurait un impact bien plus marqué sur la prévention que la baisse du prix du préservatif.
(Image : Wikimedia Commons - Béa / Public Domain)
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