Cette actualité est archivée et date de octobre 2012.
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Ce 23 octobre, l'Assemblée nationale a voté le premier volet « recettes » du projet de loi de finances 2013. Ce projet prévoit des hausses hausses d'impôts et plusieurs milliards d'euros d'économies. Certains députés ne cachent pas leur déception.
À l'Assemblée nationale ce 23 octobre, et après de nombreux débats, les députés ont voté la partie « recette » du projet de loi de finances. Ce projet prévoit 5 milliards d'euros de recettes qui permettront de réduire le déficit de la Sécurité sociale en 2013.
Selon un membre du parti socialiste (PS), Pierre-Alain Muet, il s'agit d'un « budget marqué par le courage, la justice et l'efficacité économique » qui permettra donc de « corriger 10 années de dérive financière » et de réduire « la dette en préservant la croissance et l'emploi ».
Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a d'ailleurs précisé que ce projet de loi ne touchait que les « 10 % les plus riches et eux seuls » et que grâce à ce dernier, les inégalités entre les petites et grandes entreprises seraient corrigées.
Cette loi s'engage donc à un retour du déficit public à 3 % du PIB en 2013 et a été votée par les socialistes, écologistes et radicaux et rejetée par les députés UMP, UDI (centre), tandis que les élus du Front de Gauche se sont abstenus.
La vision de l'UMP diffère de celle du PS. Pour eux, il s'agit du « budget d'un avenir sacrifié » qui manque « de clarté, de sincérité et d'efficacité ». Selon Hervé Mariton, député UMP de la Drôme, il s'agirait d'un « coup de matraque fiscal ».
Le front de gauche, lui, de son côté estime que « rien ne justifiait de maintenir le gel du barème sur le revenu » que le président, François Hollande, avait d'ailleurs promis de supprimer.
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