Infections nosocomiales : un triste bilan évitable

Article publié le 27/04/2011 à 15:30

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Le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, paru ce mardi, fait le point sur les infections nosocomiales ou IAS. Si elles sont parfois inévitables, divers précautions permettent de s'en prémunir au maximum.

Une infection mortelle

Les infections nosocomiales aussi appelées infections associées aux soins (IAS), comme leur nom l'indique sont des infections pouvant intervenir dans le cadre d'un traitement médical, aussi bien à l'hôpital, que dans les cabinets médicaux classiques ou encore chez soi en cas de soins à domicile.

D'après le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), ces IAS seraient responsables de près de 4200 décès par an (2,8 % des décès hospitaliers). S'attaquant aux patients les plus fragiles, les bactéries peuvent être transmises en être patients, par les soins ou par les soignants. Ce phénomène étant favorisé par un usage important d'antibiotiques.

Des gestes simples à prendre

Pour éviter au maximum a affaire à ces bactéries, différents gestes comme une hygiène stricte (friction régulière avec du gel hydro-alcoolique) ainsi qu'une prise raisonnée d'antibiotiques sont recommandes. D'après le BEH " entre 20 et 30% des IAS seraient évitables par la mise en œuvre en routine de mesures de prévention connues".

D'après de récentes études, le cuivre pourrait être une des solutions contre ces infections. Selon le professeur Bill Keevil de l'université de Southampton, "sur une surface sèche, le cuivre interagit avec le métabolisme de la bactérie pour générer des radicaux libres très puissants" une sorte d'anti-microbien naturel. un anti-microbien hélas, hors de prix à l'heure actuelle.

En quelque années des progrès ont été réalisés mais de nouvelles bactéries plus résistantes commencent à rentrer en jeu. Les scientifiques, chercheurs, mais également les professionnels de santé,  ainsi que le personnel médical et les patients devront donc redoubler d'efforts pour espérer un jour se débarrasser de cette infection.