La coloscopie, un examen de référence loin d'être anodin

Article publié le 13/12/2012 à 17:12

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Examen relativement tabou de par sa nature, la coloscopie est pourtant de plus en plus utilisée pour détecter certaines maladies comme le cancer du côlon et d'extraire des polypes ou tumeurs.

La coloscopie de plus en plus pratiquée en France

La coloscopie est un examen du rectum et du côlon qui permet, grâce à une sonde, de déceler de façon précoce certaines maladies comme le cancer du côlon ou encore d'extraire des polypes et des tumeurs bénignes, mais qui pourraient devenir cancéreuses.

En France, en 2011, cet examen a été pratiqué 1,28 million de fois selon l'Assurance maladie. Une personne sur 5, âgée de 50 ans ou plus, a déjà passé ce type d'examen médical.

Le domaine de la gastro-entérologie est celui où le plus de coloscopies sont pratiquées. Les gastro-entérologues prescrivent ces examens lorsque les symptômes sont inexplicables comme des douleurs abdominales ou encore des saignements.

Elles sont aussi très utilisées dans le suivi de certaines pathologies de l'intestin comme la maladie de Cronh qui est une inflammation de l'appareil digestif.

Une méthode qui présente des limites

De plus en plus courante, la coloscopie est loin d'être un acte anodin et peut donner lieu à certaines complications comme des perforations intestinales qui touchent 600 à 1 300 personnes par an. Ces perforations pouvant d'ailleurs par la suite entrainer de nouvelles infections.

La coloscopie est responsable de près de 1300 hémorragies sévères par an.

Les patients doivent donc être conscients des risques liés à ce type d’examens, même si les complications restent rares.

Un autre des points négatifs de l'examen est son coût, près de 800 millions d'euros en 2011 selon une enquête de l'Assurance maladie.