Les frontaliers mobilisés pour conserver leur « libre choix »

Article publié le 24/06/2013 à 17:35

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À Saint-Louis en Alsace, de nombreux frontaliers se sont mobilisés pour faire entendre leur mécontentement face aux changements envisagés du régime frontalier. En avril 2013 déjà, une manifestation avait eu lieu dans le Doubs.

Des évolutions du régime frontalier

Suite à l’appel du président du comité de défense des travailleurs frontaliers (CFDT), Jean-Luc Johaneck, de nombreuses personnes se sont mobilisées.

À l’heure actuelle, les salariés frontaliers sont libres de choisir entre « une assurance-maladie privée en Suisse, en France ou l’affiliation à la Sécurité sociale », comme le rappelle Jean-Luc Johaneck, mais le gouvernement souhaite supprimer la possibilité de s’affilier à une assurance privée française.

Au total, 32 000 travailleurs traversent la frontière tous les jours pour aller travailler en Suisse, c’est donc autant de personnes qui seraient concernées par cette mesure qui risquerait d’avoir un impact négatif sur le budget de ces travailleurs, comme l’explique la CFDT.

Le soutien du président du conseil général du Haut-Rhin

Selon les organisateurs, c’est entre 1 500 et 2 000 personnes qui se sont mobilisées à Saint-Louis, soutenues par Charles Buttner, président du conseil général du Haut-Rhin.

Selon Jean-Luc Johaneck, le gouvernement ne se pose pas la question de savoir si ces salariés sont français quand ils doivent payer alors que lorsque ces derniers réclament des « avantages similaires à ceux des salariés en France », l’État tient compte du règlement suisse.

En avril dernier, dans le Doubs, les salariés avaient déjà manifesté pour les mêmes raisons. Au total, 3 000 personnes s’étaient réunies.

Source image : Wikimedia Commons (Marmelad/CC-by-sa)