Moustique tigre : une surveillance accrue dans le sud de la France

Article publié le 05/05/2011 à 16:03

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Responsables de larges épidémies de chikungunya et de dengue dans les DOM-TOM, le moustique tigré est de retour en France, et plus particulièrement dans le sud. Le ministère de la santé appelle à renforcer la surveillance dans ces régions.

Un moustique potentiellement dangereux

S'il n'est pas dangereux en lui même, le moustique tigré, Aedes albopictus, est le principal facteur de transmission des maladies de dengue de chikungunya. Arrivé en métropole en 2006, il n'est a priori pas porteur de ces maladies sur le territoire hexagonal, contrairement à la réunion ou il a été responsable d'une très large épidémie de chikungunya (150 000 cas en 2006).

En métropole, seuls deux cas de chikungunya et de dengue ont été enregistrés en 2010 dans le Var et les Alpes-Maritimes.

Des précautions à prendre

Afin de prévenir tout début d'épidémie la direction générale de la santé (DGS) et le ministère de la santé ont relancé un plan de surveillance estivale ce mercredi, dans les départements où le moustique a été recensé : Les Alpes-maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône, la Corse (nord et sud), et le Var.

Trois types d'actions sont ainsi mis en place :

• une surveillance des populations de moustiques (surveillance entomologique)
• une "surveillance des cas humains, qui sont à ce jour exclusivement des voyageurs de retour de zones où ces types de virus circulent"
• des actions de sensibilisation des personnes résidant dans ces régions. Les autorités de santé conseillent ainsi à ces personnes de "détruire autour et dans leur habitat toutes les sources d’eau stagnantes, gîtes potentiels de reproduction des moustiques (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés, etc...)".